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    Le Silence un instant s’est mué en Colombe
    Une Colombe immense aux ailes déployées

     

     Et je voyais brûler dans son cœur entrouvert
    Une flamme vermeille
    Une flamme si vive
    Qu’elle aurait dû le consumer


    Qui montait par volutes
    Palpitant doucement 
    Flamboyant rougeoyant
    Sans s’éteindre jamais ni attaquer les chairs


    Et l’oiseau immobile
    Somptueuse Présence en Blanc immaculé
    M’offrait en m’aveuglant
    Le Calice rubis de son Cœur embrasé

     

     


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    Christ et Evangélistes(Que celui qui connaît l'auteur de ce tableau me le signale)

     

     

    Tu as posé sur moi Ton Sourire d’Amour
    Et comme une luciole happée par la lumière
    J’ai cessé de bouger
    Et me suis enfin tue


    Des hauteurs infinies où règne Ton Silence
    Est descendue sur moi cette onde bienfaisante
    Cette Source de flammes
    Qui m’a rendu la Vie


    Je ne puis que T'offrir à présent mes désastres
    Me libérer enfin du carcan des possibles
    Et attendre à Tes pieds
    Que Ton bras me relève




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    Image Divine revel'essence modifiée

     

     

    Adam au Paradis ne touche pas la Pomme
    Ni ne prononce Mot


    Il n’est plus que Présence
    Pure


    Présence sans présence
    Dans l’Infini du Père
    Dissoute


    Absence
    Pure


    Christ
    Au Cœur de l’Esprit

     

     

     


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    Shiva

     

     

    J’ai posé Mon pied sur ton cœur 
    Tu es le Temple de Ma Splendeur

    dit le Très Grand au si petit

      

     

    Coeur-Marcelo Dalla modifié


       

    Je Suis l’Ange du Mystère
    dit le Maître

    du Mystère Sacré auquel il n’y a pas de Nom

      

     

     Courbet-autoportrait

     

    Persée 
    Médusé


    A les cheveux dressés sur la tête
    Car il a vu ce que l’œil n’a pu voir

    Son propre Visage


    Percé
    Per Se

     

     


    Beyond Infinity de Robert Haig Coxon - vidéo de Arex x 

     

     


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    Coucher de soleil-PorsArVag

     

     

    S’éteignent l’une après l’autre les étoiles…
    Ne reste qu’une coquille vide,
    Là même où je voyais glisser
    Tant d’ombres fugitives.



    Ôterai-je doucement ce manteau de vapeurs
    Qui dessine sans fin des courbes sur le Vide,
    Ou soufflerai-je ainsi qu’une bougie
    La poussière assoupie de mes larmes ?



    Oui j’aime ta statue, ô Dieu,
    Forme parfaite et transparente
    Dont le corps sanctifié
    S’est effacé…



    Mais dans la coque ouverte,
    Au cœur de la mandorle,



     - L’Amande -


    - L’Amante -


    - L’Âme entre -




    C’est ce Trésor que Tu m’avais donné

     

     

     

     


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